Mahmoud

Elevage : une économie qui tient tête en Afrique

Source: https://www.flickr.com/photos/oxfamfrance/9026137596/
Source: https://www.flickr.com/photos/oxfamfrance/9026137596/

Malgré son importance, car il s’agit d’un des rares secteurs de l’économie africaine qui arrive à satisfaire les marchés locaux,  l’élevage subit la négligence des gouvernements africains. Il ne doit son développement qu’à certaines communautés nomades : les Touaregs, les Maures, les Peuls…

Lorsque les gouvernements africains pensent à développer leurs pays, ils copient souvent les stratégies des Occidentaux, alors que les contextes sociaux et historiques ne sont pas les mêmes. Cette politique donne souvent des résultats négatifs. Et pourtant, on peut dire que l’élevage va bien dans beaucoup de pays africains. La preuve : la viande, qui constitue un aliment de qualité très cher dans certains pays riches s’achète à bon marché et il semble que beaucoup d’Etats africains ont réalisé l’autosuffisance dans ce domaine. Et parfois ce sont les pays pauvres sur le continent qui regroupent le plus grand nombre de têtes. Ainsi la Mauritanie, le Mali, et le Niger n’ont pas seulement réalisé l’autosuffisance dans ce domaine, mais ils arrivent même à exporter des animaux à leurs voisins : l’Algérie, le Sénégal…

Le rôle des nomades dans le développement de cette économie: 

Si ce secteur continue de tenir tête  contrairement aux autres secteurs de l’économie ce n’est pas grâce aux politiques des gouvernements des différents pays. C’est surtout grâce au savoir-faire de certaines communautés locales : les communautés nomades : les Touareg, les Maures, les Peuls… Ces communautés ont acquis une expérience précieuse dans le domaine de l’élevage et tiennent un grand nombre de troupeaux. Contrairement aux autres secteurs de l’agriculture (comme la plantation) l’élevage arrive à satisfaire les besoins des marchés locaux en viande.

La négligence des gouvernements

Malgré son importance et sa contribution au PIB des pays africains, l’élevage subit de grandes pertes surtout en période de sécheresse. Les éleveurs souvent abandonnés à leur à sort sont à la merci de la nature et ne peuvent compter que sur les pluies.

 


L’Afrique enfer pour les Africains, paradis pour les autres ?

(Source : openDemocracy, CC/Flickr.com)
(Source : openDemocracy, CC/Flickr.com)

Tandis que de nombreux pays d’Europe, d’Amérique et d’Asie cherchent à investir en Afrique, les habitants de ce continent font tout pour quitter cet enfer. Parfois au péril de leurs vies.

Les Chinois, les Indiens, les Européens, les Américains… Tout le monde a les yeux rivés vers l’Afrique, incarnation d’un grand marché pour exporter des produits, mais aussi d’un endroit où se trouve une main d’œuvre bon marché. Qui veut des matières premières pour son industrie n’a qu’a venir en Côte d’Ivoire, au Bénin, en Ethiopie, au Nigéria… Et qui doit investir dans l’agriculture doit s’installer par ici, puisqu’il y a de vastes terres arables, bon marché, et accessibles sans presque aucune entrave judiciaire. Sans oublier ceux qui veulent placer leur argent dans les infrastructures puisque l’Afrique est le maillon faible de tous les continents dans ce domaine…

Et qui dit énergie renouvelable dit aussi l’Afrique, car c’est le continent qui reçoit le plus grande quantité des rayons du soleil chaque année, et les courants de vents y sont très actifs pour penser à l’éolien. Cette situation fait de l’Afrique un paradis pour tous ceux qui en ont les moyens.

L’Afrique enfer des Africains ?

Un paradis sur lequel se déroulent cependant des combats très violents, nourris par des étrangers et qui ne font pas du bien au continent. Car toutes ces sources d’envie, et les conflits qu’elles génèrent, ne profitent pas aux Africains. Il ne serait pas exagéré de dire que certains d’entre eux ne voient pas leur avenir sur leur propre continent.

Originaires du Nord, du Sud, de l’Ouest ou de l’Est du continent, certains font tout pour pouvoir leur pays natal et trouver une vie meilleure sur les autres continents et surtout en Europe. Un exil risqué, parfois au péril de la vie de ces migrants. Or l’avenir des Africains s’écrit ici en Afrique, et tant que ces personnes ne l’auront pas compris, leur continent n’avancera jamais.


Nouakchott entre la mer et le désert

Source: wikimedia commons
Source: wikimedia commons

Coincée entre l’océan Atlantique et le Sahara, la capitale de la Mauritanie cumule les paradoxes.

Qui dit mer dit humidité, qui dit désert saharien dit chaleur et très rapidement, sécheresse. Humidité et sécheresse : deux situations contradictoires auxquelles la ville de Nouakchott fait face. Tandis que la  mer avance et menace l’Ouest et le Sud de la ville, le désert menace à son tour les parties Nord et Est de Nouakchott.

Ce deux problème restent un défi majeur pour le développement de la cité mauritanienne, actuellement portée par la forte croissance démographique due à l’exode rural et aux activités commerciales et industrielles du pays.

Le désert, pas que des désavantages

Cette situation climatique complique la tâche des citoyens et, pour les autorités. les tempête de sables y sont très fréquentes avec leurs conséquence non négligeable sur les infrastructure : les routes se trouvent ainsi parfois se trouvent sous les dunes des sables. Et les espaces verts sont presque nuls, puisque pour créer ces types d’espaces il faut de l’eau, dans une ville qui fait face quotidiennement aux pénuries  d’eau.

Mais il ne faut pas oublier que le désert a aussi ses avantages, car ces bandes de sables protègent la ville de la mer, et sans elles la ville ne peut pas résister à la pression de la mer, qui continue de faire des dégâts très important dans certains quartiers. Les autorités ont interdit l’extraction illégale de sable sur les rives de l’Atlantique, mais l’extraction continue dans certaines zones car il s’agit d’un commerce rentable puisque la ville est en plein boom urbain.


Juste un match de foot

juste un matche de foot
juste un matche de foot

 

Le foot voilà un sujet qui ne m’intéresse pas beaucoup, et mon lectorat le savent bien. Mais depuis que le sujet est devenu un sujet politique plus que jamais, j’ai décidé d’y tremper la plume. Tandis que certains parlent d’un affaire de corruption, moi j’y vois juste un match de foot entre les cowboys et, les pétrodollars, et chacun joue ce match à sa manière.

En réalité depuis que la FIFA a attribué l’organisation de coupes mondiaux 2018, et 2022 successivement à la Russie et, au Qatar, depuis lors les anglo-saxons ont les têtes dans les nuages, il ne se passe un jour sans qu’on entend de nouvelles révélations dans la presse britannique, et américaine, des révélations sur la corruption, le favoritisme… au sein de la FIFA, comme si la corruption est née avec cette évènement (l’attribution des ces coupes à la Russie et, au Qatar). Mais souvenez-vous de ce qui s’est passé il y a juste quelques mois lorsque les cowboys ont décidé  d’envoyer leurs forces militaires pour combattre le virus   Ebola. Et aujourd’hui ils utilisent leur point fort à savoir les services de renseignement pour déstabiliser le camp de leurs adversaires 🙂 Ce qui fait que depuis quelque mois le ballon se trouve dans le camp de FIFA, et de Qatar, alors que ces derniers  ont du mal à renvoyer le ballon de le camp des cowboys. Sachant que les pétrodollars qataris ont utilisé leur moyens financiers pour réaliser beaucoup de projet comme le financement de certains tendances islamistes afin de déstabiliser certains pays: La Syrie, la Libye… et la liste est longue. Mais comme dans ce cas-là les pétrodollars mènent le jeu des cowboys, on a du mal à voir ces derniers (les cowboys) mettent en action leurs services de renseignement pour faire barrage à la politique de pétrodollars. Et si demain les cowboys décident d’envoyer leurs parachutistes pour arrêter les responsables de la FIFA ne soyez pas  étonner, puisqu’il s’agit de leur intérêt qui est en jeu. Quant à la position africaine, elle restera toujours au coté de corrompus, puisque la corruption est le meilleur plat africain, ce qui explique peut-être leurs vote au Blater. Je pense que ce soutient peut servir au cowboy comme un début de preuve, comme disent les juristes .

 

 


A Tombouctou, la méfiance s’installe

des réfugiés azawadiens
Des réfugiés azawadiens

Rien ne va plus au Mali : entre les nomades et les sédentaires, entre les Blancs et les Noirs, entre les Touaregs et les Arabes, entre le Nord et le Sud. Chaque jour la situation se détériore un peu plus et le pays aura du mal à se remettre de cette crise.

Depuis quelques semaines les populations du Nord vivent dans l’insécurité. La peur règne partout dans la région. Les nomades ne peuvent pas rentrer dans les villes pour se procurer ce dont ils ont besoin par peur des représailles. Et les sédentaires à leur tour ne peuvent pas se déplacer d’une ville à l’autre pour les mêmes raisons. Cette situation est le résultat d’une politique menée par l’Etat malien qui a semé la méfiance au sein de la population du Nord juste pour consolider sa présence. Même les Peuls commencent à quitter leurs villages pour se réfugier en Mauritanie, ce qui prouve le caractère ségrégationniste et raciste de lEtat malien. Depuis son indépendance, l’Etat malien a monté les uns contre les autres, pendant la rébellion des années 90, il a utilisé la faction MPA (le Mouvement populaire de l’Azawad) contre les indépendantistes de l’Armée révolutionnaire de libération de l’Azawad (ARLA). Aujourd’hui, il utilise les hommes de l’ARLA (actuellement sont connus sous le nom de GATIA) contre les rebelles de CMA. Diviser pour mieux régner est une ancienne stratégie de l’Etat malien.


Parce que les chiffres arabes ne sont pas arabes

source: www.lejdd.fr
source: www.lejdd.fr

Voilà 5 ans après le début de ce qui fut appelé en 2011 le printemps arabe, et les objectifs de cette mobilisation ou plutôt insurrection populaire sont loin d’être réalisés. Au contraire les résultats sont très négatives, aujourd’hui on assiste à l’anarchie totale, partout où ce printemps est passé: la violence en Tunisie le berceau de ce « printemps« , une guerre civile au Yémen, en Syrie, en Libye, et le retour au point de départ en Égypte (le régime militaire). Personne ne peut nier le fait que la situation est plus catastrophique aujourd’hui qu’elle ne l’est avant ce soit disant « printemps« . Ce printemps n’a pas donné jusque là aucune fleur comme il le faut au contraire il a asséché les feuilles vertes, et le sang coule partout où ce printemps a fait son passage. Et pourtant on peut toujours le nommer printemps, puisqu’il vient d’ailleurs ou d’en haut comme une phénomène climatique, si non au moins ses facteurs viennent d’ailleurs. Oui il faut poser les bonne questions: Quelles sont les origines de ces tremblements de terre  qui ont touché le monde arabe en 2011?  Et leurs facteurs sont-ils internes ou bien externes?

Ces questions sont très importantes pour comprendre ce qui se passe aujourd’hui, et pour répondre à ces questions ils faut commencer par les facteurs les plus invisibles aux yeux de certains à savoir les réseaux sociaux: facebook, twitter, youtube… ces outilles de communication ne sont pas de fabrication arabe, et il est impossible d’imaginer les mobilisations de gens sans ces outilles. Ainsi les feux de rafales qui ont fait trembler la terre sous les pieds de Kadhafi, ne sont pas de fabrication arabe non plus, et les jihadistes qui gonflent les rangs de combattants syriens eux aussi ne sont pas des syriens, non plus, et les armes qu’ils utilisent, ils proviennent d’où? sans parler de leurs sources de financement,  de leur idéologie, et de leur couverture diplomatique. En réalité tout cela provient d’ailleurs .

Je ne veux pas nier l’importance de ce mouvement qui ont secoué le monde arabe. Mais je pense qu’il ne faut jamais négliger les rôles extérieurs joués par les puissances régionales et, internationales qui ont pris le dessus sur les rôles locaux, ou nationaux. Ce sont ces puissances qui ont orienté ces mouvements dans les sens de leurs propres intérêts.  des intérêts parfois  inconciliables.

Bref lorsqu’on compte les facteurs extérieurs de ce « printemps » avec des chiffres, on peut dire que les chiffres arabes ne sont pas arabes. On aurait plutôt parlé des chiffres indiens!


Tamasheq, une langue des pierres!

tifinagh

Si, la pierre symbolise l’immobilisation, si la pierre symbolise l’ignorance, si la pierre symbolise l’inconscience. Mais aussi, si la pierre symbolise la solidité, et si la pierre symbolise la continuité d’un état à travers le temps. Alors dans ce cas on peut bien qualifier la tamasheq, d’une langue de pierres, parce qu’il s’agit d’une langue parlée par une communauté qui a les même caractères que les pierre: L’immobilisation, l’inconscience, l’ignorance… Mais aussi la solidité, la continuité à travers le temps. Et, comme tous les langues ne sont que l’image de leurs peuples, et cela pourrait être aussi plus visible dans le cas de tamasheq.Ce qui est choquant c’est le fait que cette langue est presque protégée  par les pierres presque plus que par son peuple (les touaregs), une langue qui n’arrive guère à évoluer depuis que  ses locuteurs ont commencé à l’écrire sur les pierres. Et pourtant les touaregs ont beaucoup de poètes, et leur littérature orale est très riche, mais leurs poètes n’ont jamais écrit leurs poèmes. Est-ce parce qu’ils ne savent écrire? Ou bien ils n’ont pas le temps de le faire, surtout dans une société nomade?

En réalité si, la tamasheq n’a pas encore disparu, c’est parce qu’elle n’a jamais exister en tous cas tel que une langue écrite. Et, la même chose on peut la dire aussi à propos de touaregs, si ce peuple n’a pas encore disparu c’est parce qu’il n’a pas encore exister tel qu’une nation comme le souhaite les touaregs. Même s’il y a eu plusieurs nations dans dans l’histoire touarègue, ces nations n’ont jamais été unifiées dans une seule nation ancrée dans l’identité touarègue.

Une langue, qui a une écriture mais pas écrit!

Alors la question qui revient souvent: à quoi sert cette écriture? S’il s’agit vraiment d’une langue orale. La tamasheq est l’une de rares langue africaine, qui possède un alphabet spécial et cela depuis longtemps (les caractères tifinagh). Et pourtant cette langue reste toujours une langue orale, et comme je l’ai dit les touaregs ont littérature très riche est abondante mais, ils ne l’ont jamais écrit. En réalité les touaregs n’ont pas une tradition, ou une culture d’écriture, raison pour laquelle les caractères tifinagh ont été utilisés à d’autres fins tel l’ornement des objet, et l’identification des animaux .

 


Nouakchott en proie aux inondations

 

Source: www.arabliss.wordpress.com
Source: www.arabliss.wordpress.com

C’est bientôt l’hivernage à Nouakchott, et si vous pensiez y passer vos vacances, l’idée ne serait pas très bonne. C’est dans cette ville que l’océan Atlantique et les nuages se rencontrent parfois, une rencontre source de dégâts. Des quartiers entiers sont envahis par les eaux. Ce n’est pas tant à cause des fortes pluies, La pluviométrie est faible en Mauritanie en général et surtout dans la zone où se trouve la capitale, le nord-ouest de la région de Trarza).

Ce qui aggrave la situation, c’est qu’une bonne partie de la ville est située en dessous du niveau de la mer. Il suffit de creuser un mètre ou moins pour atteindre l’eau. A certains endroits, il n’est même pas besoin de creuser, c’est l’eau qui émerge. Les habitants sont obligés d’abandonner leurs maisons. Des quartiers entiers sont devenus des zones fantômes : SOCOGIM-PS, BAGDAD, une bonne partie d’El-Mina, et de Sebkha… Il suffit de vous dire que l’école d’El-Mourabitoune, dans le secteur de SOCOGIM-PS, l’une des écoles de Nouakchott les plus anciennes est devenue un lieu de refuge pour les vaches , tout comme d’autres écoles à El-Mina.

On peut dire que l’hivernage’est pas l’acteur de cette situation désastreuse. Mais malgré leur faiblesse, les pluies sont un facteur d’aggravation et les habitants sont abandonnés à leur sort.

Il suffit de vous dire qu’il n’y a aucun réseau de canalisation à Nouakchott pour traiter les eaux pluviales. Et jusque-là, le gouvernement n’a rien fait pour résoudre ce problème. Ce désastre écologique reste un défi majeur pour le pays. Le milieu intellectuel parle souvent de changement climatique, un argument qui ne convainc pas la plupart de citoyens. Peu à peu, ces derniers abandonnent leurs abris.

Cette ville où j’ai passé presque toute ma vie n’est plus que l’ombre d’elle-même. Et même si Nouakchott est dans une pleine révolution urbaine, ce désastre écologique reste un défi majeur.


Extrémisme, une arme contre la mondialisation

images pegida
Source: www.jforum.fr

Comme le dit la physique newtonienne : « Chaque action à une réaction ». Cela est vrai aussi sur le plan social qu’en mécanique. Aujourd’hui, si vous observez l’explosion de tendances extrémistes dans le monde, ce n’est pas pour rien. Des individus, des groupes, des Etats… tous craignent ce dinosaure (la mondialisation), qui risque d’avaler tout d’un seul coup et qui avance à grands pas. Oui la mondialisation risque d’avaler les cultures, les identités, les frontières, les économies… Alors où est la solution ? Moi ne me posez pas la question, je n’ai pas la réponse. Et pourtant les hommes politiques ont trouvé une solution. Oui une solution, mais en vocabulaire mathématique. Ils ont trouvé une solution politique, et qui dit politique dit INCERTITUDE. La solution qu’ils ont trouvée est l’extrémisme. Oui parce que l’extrémisme nous permet de nous enfermer sur nous-mêmes, et ça nous permet de nous protéger, de protéger nos cultures, nos identités, nos économies… Certainement pas, comme je l’ai dit il ne s’agit pas d’une solution mathématique, juste une solution politique, et qui dit solution politique dit une solution temporaire qui nous permet de résister à cette mondialisation  féroce. Ainsi le musulman s’enferme dans son islamisme pour se protéger d’une laïcité qui commence à faire la promotion des idées les plus lugubres : par exemple la théorie du genre ! Et le Français trouve dans les idées nationalistes du Front national la voix vers la France exemplaire dont le marché ne doit pas être inondé par les produits allemands, et dont l’armée ne doit être un cheval de cow-boy. Quant à l’Allemand dont le pays est plongé dans une crise démographique il trouve dans les idées de Pegida et autres partis une solution à son problème : Jouer sur l’islamophobie afin de faire barrage à l’immigration de masse. Sachant que même si l’Allemand a adopté l’immigration comme une solution à son problème cela ne veut pas dire l’immigration de masse. Et comme le dit quelqu’un : « L’ouverture d’esprit n’est pas une fracture de crâne ».

En conclusion tous ces gens appelés extrémistes, ne le sont pas de leur naissance. Ils sont juste des gens qui ont peur de cette mondialisation barbare, et peut-être ils ont raison. Le FN, Pegida, Ukip, l’islam politique… toutes ces tendances ne sont que des moyens utilisés par l’homme ça et, là pour protéger son identité, sa culture, son économie, sa frontière…

 


Un autre accord algé-rien

négociation

Le président malien IBK l’a déjà dit: « Il n’y aura ni l’autonomie, ni le fédéralisme ». Alors que les groupes armée du nord (Le CMA) quant eux, ils ont exprimé qu’ils ont renoncé à l’indépendance qu’ils ont déjà autoproclamé, à condition qu’il y aura au moins une autonomie ou un fédéralisme. Et à partir de ces deux positions nous pouvons dire qu’il n’y aura RIEN. Puisque l’accord « algé-RIEN » est un accord qui se positionne du coté d’IBK, et qui ne prend pas en compte les amendements, et les revendications des autres groupes. Le gouvernement malien ne propose qu’une décentralisation déjà acquis dans un autre accord « algé-rien » (l’accord des années 1990) et, qui n’a RIEN apporté au problème du nord. Et comme il n’est pas prêt à lâcher RIEN,  le gouvernement malien va tout perdre. Puisque « qui essaie de gagner tout va perdre tout« . C’est cette position qui fait que le gouvernement malien ne veut que la médiation algérienne, car c’est la médiation qui peut lui permettre de préparer un accord tout « algé-RIEN« . Un accord qu y aura dans le nord une légitimité pareille à celle du gouvernement malien dans le nord; puisque l’accord n’a pas été paraphé par les principaux groupes du  nord, et les élections qui ont qui ont porté le gouvernement d’IBK ont été boycotté par la population du nord surtout les touaregs.

A mon avis le mot « RIEN » résume tout le contenu de cette accord « algé-rien« . Certains s’interroge pourquoi on essaie pas avec une autre médiation? Si le médiateur algérien n’a pas pu aboutir à un accord, qui soulage le deux parties belligérantes. La réponse est très simple, pour ceux qui connaissent le problème touareg cette question ne se pose jamais. Comme je l’avais dit dans « un article précédant » le Mali ne veut que la médiation algérienne parce que l’Algérie est avant tout un allié stratégique pour le Mali avant qu’il ne soit pas un médiateur: L’Algérie est touché par le même problème qui touche le Mali c’est-à-dire la « touaregophobie« . Ces deux ancienne colonies française ne cessent de dire que la France veuille créer un état pour les touaregs, sachant que rien n’aurait pu empêcher la France de le faire si elle l’avait voulu. Cette thèse est sans fondement d’autant que c’est la France qui a endigué les état touaregs autrement dit les confédérations touarègues (Azawad, Hoggar, Aïr, Azdjer). Et c’est la France qui a créé le Mali, et l’Algérie, sur ces territoire sans consulter les touaregs. Alors on peut dire que les touaregs on bien les droits de faire les bruits.

-Le statut de l’Azawad: un épine au pied du Mali:

C’est le point qui fait mal au Mali, chaque fois que les négociations arrivent  à ce point le gouvernement malien affiche sa réticence à poursuivre le dialogue, puisque ce gouvernement ne veut pas parler du problème de fond, et préfère de faire quelques arrangements avec les chefs des groupes armés en utilisant l’Algérie comme facilitateur.

-Une situation chaotique dans tout le pays:

Peut-être les derniers événements qui se sont déroulé hier (le 27/04/2015)  en ont la meilleur illustration. Le Mali s’appuie sur les milice pour semer le chaos dans la région, afin de combler la manque provoqué par la faiblesse de son armée. Sachant que rien n’assure que ces milices ne retournent pas leurs arme un jour contre le Mali. Ajoutons à cela que cette stratégie n’est plus efficace puisque le chaos commence à gagner le sud et le centre  du Mali.

Alors on peut dire que même si le CMA s’engage à signer l’accord algé-rien le 15 Mai à Bamako, cela ne changera RIEN sur le terrain.